Ligue 1
ASSE : Söderlund en trois questions
Arrivé l’hiver dernier dans le Forez en provenance de Rosenborg où il cassait la baraque, Alexander Söderlund (29 ans) inquiète plus qu’il ne confirme les espoirs placés en lui.
Arrivé l'hiver dernier dans le Forez en provenance de Rosenborg où il cassait la baraque, Alexander Sà¶derlund (29 ans) inquiète plus qu'il ne confirme les espoirs placés en lui. A l'heure où le Norvégien peine à quitter l'infirmerie, «”¯But”¯! Saint-Etienne”¯» se pose les bonnes questions sur l'attaquant scandinave.
Où en est-il physiquement”¯?
RETOUR PREVU POUR MI-SEPTEMBRE. A son arrivée, Alexander Sà¶derlund avait l'excuse de la fatigue, d'enchaà®ner deux saisons sans coupure. Il avait besoin de recharger ses batteries durant quelques semaines sans foot et cela pouvait expliquer sans mal ses difficultés à briller et ses blessures mais, depuis son retour de vacances, le Norvégien a souffert tour à tour des tendons, été victime de coliques néphrétiques et désormais d'un souci au psoas. Des problèmes variés que Christophe Galtier explique aisément”¯: «”¯Il a fini la saison avec une douleur à la cheville et au tendon d'Achille. Il a été soigné, traité pendant toutes les vacances. On a adapté le travail mais Alex est un garà§on très volontaire. Il veut beaucoup s'entraà®ner. Il a compensé sa gàªne au tendon et cela a créé un petit déséquilibre autre part. Cette fois-ci, c'est tombé au niveau du psoas. Il lui faut un petit temps de repos”¯», glisse le technicien qui espère pouvoir récupérer son joueur «”¯après la tràªve internationale”¯». Jamais autant blessé que depuis son arrivée dans le Forez, le joueur s'interroge quant à lui sur la possibilité de voir un spécialiste si ses douleurs au tendon continuent de l'embarrasser.
A-t-on déjà vu le vrai Sà¶derlund chez les Verts”¯?
NON. Pendant de longs mois, le natif d'Haugesund a gardé du crédit grâce à son but victorieux lors du derby face à l'OL (1-0) du 17 janvier, le premier de ses trois buts en vert. Depuis son image a été passablement écornée par ses soucis physiques, par ses quelques ratés face au but ou par les rencontres qu'il a traversés comme un fantôme. Les piques de certains consultants comme Pierre Ménès l'ayant taxé «”¯d'escroquerie”¯» ou de joueur «”¯à deux pieds gauches”¯» ne l'ont pas franchement aidé non plus. Si l'on excepte les déplacements à Bordeaux où il a, à chaque fois, fait parler son physique pour marquer, le Norvégien est à des années-lumière du joueur aux 30 buts en 45 matches de sa dernière année à Rosenborg. On va mettre à§a sur le compte de l'adaptation, Olé Selnaes ayant mis six mois à prendre ses marques à Saint-Etienne et Alexander Sà¶derlund affichant malgré tout un ratio déjà très correct sur la saison 2016-2017 avec un but inscrit en seulement 18 minutes disputées en match officiel”¦
Peut-il vraiment jouer à deux devant avec Robert Béric”¯?
OUI. A son arrivée, Christophe Galtier l'avait dit”¯: il avait à l'esprit d'associer ses deux attaquants Robert Béric et Alexander Sà¶derlund dans un système à deux pointes. Jusqu'à présent, du fait des blessures des uns et des autres et de ses soucis à mettre en place un nouveau système de jeu permettant cette association, il a été difficile d'aligner les deux ensembles. C'est pourtant ce qui s'est passé à Bordeaux durant 18 minutes et à§a a plutôt bien marché comme nous le rappelle Dominique Rocheteau”¯: «”¯Lorsqu'ils ont été associés, l'équipe a marqué à deux reprises. Màªme si c'est une fin de match, c'est intéressant. Ce sont de profils similaires mais ce sont deux bons joueurs, deux avant-centres qui pèsent sur les défenseurs. Pourquoi ne pourrait-il pas jouer ensemble au moins sur quelques périodes de jeu”¯?”¯» Pour le vice-président du Directoire, l'idée mérite d'àªtre creusée en tout cas”¯: «”¯Ce duo offre diverses possibilités à Christophe Galtier. Màªme si aujourd'hui on est parti sur un schéma en 4-3-3 que le club a utilisé ces dernières années, rien n'est arràªté.”¯» On l'a vu dimanche soir avec le 3-4-3 aligné par Galtier contre Montpellier”¦
Alexandre CORBOZ